A LA DECOUVERTE DU PLUS GRAND CONTINENT : L'ASIE
L'ART ASIATIQUE
- L’origami : art traditionnel du papier, d’origine chinoise, qui se serait introduit au Japon vers le XIIIe siècle avec le Bouddhisme. Au Japon, l’origami possède à la fois une fonction décorative, mais également symbolique. La grue en papier est une figure emblématique, elle est au centre de la légende des 1 000 grues qui raconte que si l’on plie mille grues en papier dans l'année, retenues ensemble par un lien, on peut voir son vœu de santé, de longévité, d'amour ou de bonheur exaucé.
- Peinture : Katsushika Hokusai, surtout connu sous le nom de Hokusai est un peintre, dessinateur et graveur spécialiste de l’ukiyo-e (terme japonais signifiant « image du monde flottant ») est un mouvement artistique japonais de l'époque d'Edo).
La Grande Vague de Kanagawa (1831) est la première des 46 estampes composant les Trente-six vues du mont Fuji, l'une des œuvres majeures de Hokusai.
Yayoi Kusama est une artiste contemporaine japonaise avant-gardiste, peintre, sculptrice et écrivaine. Les taches et les pois sont omniprésents dans ses œuvres et installations.
- Jardins japonais : le jardin est un espace sacré au Japon, sa composition suit trois grands principes : la reproduction miniature, le symbolisme et la capture de paysages.
Les enceintes des jardins japonais sont toujours fermées, la notion de grand espace comme il en existe dans les jardins français, n'existe pas dans l'esthétique japonaise.
- Les laques chinoises : issues du travail d'une gomme résineuse d’un arbre d’Extrême-Orient appliquée en couches successives, elle donne aux meubles, aux paravents et aux boîtes laqués un brillant incomparable et une extrême résistance dans le temps. Sur certains objets, vingt couches de laque ont dû être apposées pour obtenir le lustre souhaité. crédit photo
- La calligraphie : la calligraphie traditionnelle au pinceau est considérée en Chine ancienne comme le plus noble des arts. Une bonne calligraphie était traditionnellement le reflet du niveau de culture d'un lettré. Un bon médecin devait être un bon calligraphe et les concours impériaux pour devenir fonctionnaire mettaient plus l'accent sur la calligraphie du candidat que sur le contenu de la copie.
- Les thangkas du Tibet : ce sont des peintures très colorées sur étoffe qui s'enroulent comme des parchemins. C'est sans doute la forme de peinture la plus populaire de l'Himalaya, notamment dans l'aire tibétaine. Les thangkas représentent habituellement des divinités, des saints, des objets sacrés et des scènes illustrant la vie de Bouddha et des grands maîtres bouddhistes. On les retrouve notamment accroché aux murs des monastères et des maisons. Certains temples en possèdent de très grandes que l'on déroule à l'extérieur lors de cérémonies importantes.
- Le théâtre de marionnettes sur l’eau au Vietnam : très populaire depuis le Xème siècle, les marionnettes vietnamiennes sont jouées sur un bassin d’eau. A l'origine, ce genre de théâtre faisait partie des rites d'invocation de la pluie, puis au fil du temps il s'est transformé en divertissement populaire dans les zones rurales. Cet art est un des aspects les plus représentatifs de la culture vietnamienne.
- La musique asiatique se caractérise par son ancienneté, sa richesse, ses systèmes musicaux complexes, ses traditions orales encore très vivaces et son instrumentation profuse. On peut la diviser en trois aires liées à des grands groupes religieux : musulmans, hindouistes et bouddhistes.
LES FETES D'AUTOMNE
- Thaïlande : la fête des lanternes, Loy Krathong, marque la fin de la saison des pluies. Les habitants confectionnent une multitude de petits bateaux en bananier dont la forme rappelle le lotus sacré ou un cygne. Puis ils y déposent bougie, encens et fleurs et laissent glisser ces offrandes sur l’eau.
Durant la nuit de la pleine lune, de nombreux krathong ainsi réalisés sont lâchés des bords d’une rivière, d’un canal, d’un lac ou d’un bassin et sont par endroit accompagnés d’un spectaculaire lâcher de lanternes en papier qui se reflètent sur l’eau.
- Chine et Vietnam : la fête de la Mi-Automne, représente l’un des deux plus importants évènements du calendrier chinois avec la nouvelle année lunaire chinoise (Nouvel An Chinois). Cette fête est dédiée aux enfants. A Saigon, le quartier chinois de Cholon se pare de lanternes multicolores de toutes formes et les habitants déambulent dans une atmosphère festive. C’est aussi l’occasion de partager des moon cakes ou gâteaux de lune, des gâteaux typiques décorés d’un sinogramme et fourrés à la pâte de haricots rouges ou encore avec un jaune d’œuf.
- Inde : pendant la fête Diwali, c’est l’Inde toute entière qui s’illumine. Fête hindoue, elle célèbre la victoire du bien sur le mal et de la lumière sur les ténèbres : le dieu Rama et son épouse Sita reviennent dans leur royaume, les indiens leur montrent le chemin en disséminant guirlandes lumineuses, lampes à huile et bougies multicolores. Pour débuter cette nouvelle année sous de bons auspices, ils vénèrent Ganesh, dieu de la sagesse et Lakshmi, déesse de la prospérité et de l’abondance.
- Japon : les très populaires fête des lumières envahissent les rues nippones de l’automne jusqu’à la fin de l’hiver. La compétition pour produire les plus belles illuminations d'hiver est féroce. A côté de Nagoya, le parc de Nabana no Sato transforme ses étendues de fleurs en un champ d’illuminations. C’est le plus grand spectacle de lumière du genre au Japon.
- Chine : le Nouvel An lunaire ou Nouvel An chinois. Le calendrier chinois étant un calendrier luni-solaire, la date du Nouvel An chinois dans le calendrier grégorien varie d'une année sur l'autre, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 19 février. La fête du printemps marque le début des festivités qui se déroulent sur quinze jours et qui s’achèvent avec la fête des lanternes. Les célébrations, coutumes et tabous de la fête de printemps varient dans les détails selon les régions ou les époques.
Les célébrations principales comportent un réveillon suivi d’une nuit de veille (gage de longévité), que certains occupent à jouer au mahjong, la distribution d’étrennes contenues dans des enveloppes rouge et l’allumage de pétards à mèches pour chasser les mauvaises influences.
LES FETES INSOLITES
- Holi en Inde : à l’occasion de l’équinoxe de printemps, Holi célèbre l’arrivée du printemps et de la fertilité. Elle est connue comme la fête des couleurs. Les gens, vêtus de blanc, circulent avec des pigments de couleurs et aspergent les passants.
Les couleurs des pigments ont des significations particulières : rouge pour la joie et l’amour, bleu pour la vitalité, vert pour l’harmonie, orange pour l’optimisme. La fête des couleurs est l’occasion pour petits et grands de s’asperger de poudres et d’eau de toutes les couleurs.
- Songkran en Thaïlande : correspond au nouvel an bouddhique, qui tombe en avril pendant la saison la plus chaude. Les Thaïlandais s’adonnent à des jeux aquatiques (batailles), car l’eau est source de purification et éloigne la malchance. À l’origine, les Thaïlandais baignent les bouddhas et versent des eaux parfumées sur les mains de leurs aînés. Mais, Songkran a dégénéré en batailles d’eau géantes dans les rues.
- La fête des singes à Lopburi en Thaïlande : à Lopburi, les singes vivent en liberté totale. Une fois par an, fin novembre, les habitants organisent un grand buffet en leur honneur. Au menu : des mets raffinés, souvent sucrés, des sodas, des gourmandises préparées spécialement pour l’occasion. Le tout offert, accompagnés de révérences, dans une ambiance festive. En Thaïlande, les singes sont vénérés, car ils sont considérés comme les descendants du dieu-singe Hanuman.
- Festival de la boue à Boryeong en Corée du Sud : se tient chaque année sur la plage de Daecheon, est censé célébrer une boue revigorante. On prête à cette boue, riche en nutriments et minéraux, des propriétés cosmétiques. Les festivaliers s’en recouvrent, profitant de ses vertus pour la peau.