Médiathèque Georges Brassens

Depuis janvier, quatre rencontres ont été organisées entre européens et britanniques, sans succès. Les dossiers les plus importants comme ceux relatifs à la pêche, la concurrence économique ou la coopération judiciaire et policière, sont dans l'impasse. Selon Michel Barnier, le négociateur de l'Europe pour le Brexit, « _Dans de nombreux domaines, _[le Royaume-Uni] essaie de conserver les bénéfices d’un État membre sans les contraintes qui vont avec ».

Il ne reste donc plus que quelques mois pour faire aboutir les discussions. Le ministre du Brexit Michale Grove a assuré « Le 1er janvier 2021, nous reprendrons le contrôle et regagnerons notre indépendance politique et économique ». Britanniques et européens se sont accordés pour intensifier leur travail en vue de cette échéance.

Le ministre des affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian n'exclut pas la possibilité d'un « No Deal » tout comme la secrétaire d’État aux affaires européennes, Amélie de Montchalin, qui a déclaré au Sénat « Nous devons sans tarder nous préparer à tous les scénarios, et en particulier celui d’une absence d’accord commercial ».  

A l'issue d'une visioconférence entre les dirigeants de l'UE et Boris Johnson, organisée ce lundi 15 juin, le premier ministre britannique a estimé possible d'être fixé à la fin juillet sur les capacités de trouver un accord post-Brexit.

Avec nous pour en parler

Pauline Schnapper est professeure de civilisation britannique contemporaine à l'Université Sorbonne Nouvelle.

Antoine Giniaux est journaliste, correspondant au Royaume-Uni pour Radiofrance.

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Le bruit du monde est à Montréal, avec un reportage de Pascale Guericolas. Les migrants-soignants veulent être régularisés.

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