Médiathèque Georges Brassens

"A Noël, on ne fait pas la grève, on fait la trêve", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran mercredi, interrogé sur les grèves SNCF des contrôleurs ce week-end. 200.000 voyageurs sont concernés et devront trouver un plan B pour se déplacer. "Il y a des centaines de milliers de Français qui aspirent à retrouver leur famille, leurs proches, leurs amis, ils le font parfois une fois par an. Pour célébrer les fêtes de fin d’année. Ce n’est pas le moment où l’on fait grève. Ce n’est pas le moment où l’on prend en otage les Français sur des questions salariales."

Une grève qui n'est pas "indispensable"

Le ministre délégué chargé du Renouveau démocratique Olivier Véran "ne remet pas en cause le droit de grève, ou le droit des salariés de se mobiliser ou de manifester", mais il s’interroge : "Est-ce que c’est indispensable de faire grève un week-end de Noël ? La réponse est non." Vendredi, dans le détail, deux TGV sur trois devraient circuler sur les axes Atlantique et Méditerranée, et un train sur deux sur l'axe Nord.Trois TGV Est sur quatre rouleront.

Selon le porte-parole du gouvernement, en deux ans, les salaires ont été revalorisés de 12% "pour les gens qui font grève", et ajoute : "Les Français qui nous écoutent, je ne crois pas qu’ils soient très nombreux à avoir bénéficié d’une hausse de 12% de leur revenu sur la période." Olivier Véran "invite" les salariés qui se déclarent gréviste "à reconsidérer leur position".

Ce mouvement social se développe avec un collectif de contrôleur, en dehors des syndicats. En réaction, la SNCF annonce que les voyageurs dont les trains ont été supprimés pour le week-end de Noël à cause d'une grève des contrôleurs se verront rembourser le double du montant de leur billet.