Médiathèque Georges Brassens

C'est grâce à Jacques Février que le jeune Tacchino fait la rencontre en 1956 de Francis Poulenc, à l'issue d'un concert dans lequel notre pianiste cannois interprétait le 3ème concerto de Prokofiev. Une relation très étroite se tisse alors entre les deux hommes : Tacchino joue les oeuvres du maître chez lui à Paris puis à Noizay en Touraine où le compositeur du Dialogue des Carmélites possède une vaste demeure.

"Sa musique est comme le personnage : il ne se prenait pas au sérieux. La musique de Francis Poulenc est simple, naturelle comme il était lui-même. Il était très tourné vers la musique de chambre. Il a fait énormément de concert avec Pierre Bernac, Denise Duval... Ce n 'était pas un virtuose, c'était un vrai musicien, un peu comme Jacques Février : ils n'aimaient pas travailler la technique".