Médiathèque Georges Brassens

En dehors des petits partis gaulliste, maintenant groupusculaires, tous les grands leaders, tous les candidats à toutes les élections présidentielles affirment qu’ils sont celui ou celle qui respecte le mieux l’héritage du Générale et président De Gaulle. Même ceux qui sont de toutes évidences les héritiers des collaborationnistes. Eric Zemmour, celui qui voulait réhabiliter Pétain, Marine Le Pen dont le parti a été constitué largement sur l’antigaullisme d’activistes de l’Algérie française : tous se "disent" gaullistes, ou au moins gaulliens. Mais que peut bien être le gaullisme post de Gaulle ? Le général, lui-même récusait le terme. Les conditions historiques comme l’invasion du pays, comme en 1940, la guerre de décolonisation et la menace de guerre civile dans l’hexagone, comme en 1958 sont-elles celles qui ont permis le gaullisme ? Et pourraient-elles se reproduire et faire renaitre un nouveau de Gaulle ? Une personnalité adéquate qui, en elle-même, de par son équation et son tempérament, plus que du fait ses idées ou la lignée idéologique dans laquelle elle s’inscrit, serait la solution ? Peut-être mais en attendant si être gaulliste aujourd’hui ne peut rien vouloir dire, y a-t-il des façons gaulliennes de gouverner ou d’envisager l’action politique ?

La chronique livre d'Aurélie Marcireau :

« De Gaulle à la plage », bande dessinée de Jean-Yves Ferri (Auteur, Scénario, Dessin), Dargaud

Bibliographie :

• « La République a besoin d'histoire », Jean Noel Jeanneney, Seuil
• « Le Rocher de Süsten. Mémoires », les mémoires de Jean Noel Jeanneney, Seuil
• « Une Histoire personnelle de la Ve République », Alain Duhamel, Fayard
• « Journal d’un observateur », Alain Duhamel, l’Observatoire