Médiathèque Georges Brassens

Pour le Goncourt, c’est le flou total : personne n’a vraiment d’idée, et après avoir mentionné Bertrand Poirot-Delpech sans trop y croire, Michel Perrin est proposé, mais sans beaucoup d'enthousiasme. Une chose est sûre : "Duras n'a aucune chance !".

Concernant le Renaudot, on se perd un peu : entre Christian Giudicelli, et une confusion avec le Médicis, rien n'est très clair, mais Giudicelli semble être le favori, du moins pour certains. Du côté du Médicis, Bertrand Visage est évoqué, bien que son livre soit jugé "très mauvais" par l’un des intervenants, ce qui laisse planer quelques doutes sur ses chances. Et puis, pourquoi pas BHL ? Le débat reste indécis.

Enfin, pour le Fémina, c’est un face-à-face entre Marguerite Duras et Annie Ernaux. Duras, malgré son statut d’écrivain reconnu, est jugée comme ayant peu de chances à cause de son style qualifié de "ridicule". Annie Ernaux, elle, pourrait bien s'imposer, mais rien n’est certain. Les intervenants restent dubitatifs, tout en reconnaissant qu'Ernaux pourrait créer l’unanimité. En conclusion, on se retrouve avec une belle incertitude, mais c’est un plaisir de suivre ces échanges où chacun essaie, avec plus ou moins de conviction, de prédire l’imprévisible.