Médiathèque Georges Brassens

Léonore Moncond'huy, maire EELV de Poitiers :

"Par rapport à tous ces changements, on est en première ligne pour contribuer à l’atténuation du changement climatique. Par exemple, c’est nous qui rénovons nos bâtiments publique. (…) Le nucléaire nous en avons besoin aujourd’hui pour produire la quantité d’énergie dont nous avons besoin. Mais on sait très bien que les dangers liés au nucléaire vont augmenter avec le changement climatique, avec par exemple des risques de submersion. La centrale du Blayais, selon les projections, elle sera sous les eaux en 2050."

Patrice Vergriete, maire DVG de Dunkerque :

"Il faut rendre la ville de demain, le monde de demain désirable. Je n’aime pas le terme décroissance. Il fait peur. Je préfère parler de vivre mieux. (…) 21% des émissions de CO2 industriel française, c’est Dunkerque. Nous avons le premier émetteur de CO2 en France avec la sidérurgie. On a engagé avec les industriels du territoire, le port également qui est associé, un projet très ambitieux de décarbonation. Mais le petit problème, ce sont les territoires industriels qui perdent le plus de dotation de l’état."

Eric Fournier, maire DVD de Chamonix-Mont-Blanc :

"On nous annonce qu’il n’y aura plus de neige ni de permafrost jusqu’à 4300 mètres dans 60 ans. La montagne est un véritable témoin de l’aggravation et l’accélération du changement climatique. (…) Les états veulent nous aider. On attend d’aller beaucoup plus loin. On sait ce que c’est un peu la COP de la dernière chance. L’une des choses qui se passent mal quand on est maire, c’est de temps en temps, on nous demande pourquoi on ne peut pas aller loin. Quand on est dans un contexte où il y a des règles nationales ou internationales qui nous empêchent d’aller aussi loin que l’on souhaiterait c’est un tout petit peu frustrant."