Médiathèque Georges Brassens

Un Mondial féminin qui semble entrer dans une autre dimension : plus suivi, mieux organisé, avec un nombre d'équipes inédit... "Le Mondial en France avait déjà connu de très belles audiences et une affluence dans les stades", rappelle Nadia Benmokhtar. "Cette Coupe du Monde 2023 est à l'image de ce qui est en train de se passer un peu partout dans le monde : des records d’affluence en Europe, en Amérique du Sud, en Afrique... On sent que cet engouement est global. Alors que l'Océanie, c'est plutôt un continent de rugby !"

On a pourtant frôlé la catastrophe sur la retransmission télévisuelle des matches, avec un accord entre la FIFA et les diffuseurs (M6 et FranceTV en France). "Ça a été une décision de dernière minute, on a tous retenu notre souffle ! La FIFA avait été un peu gourmande sur les sommes demandées, surtout au regard de la période, où les audiences sont très basses, et du décalage horaire. Heureusement ils ont décidé de faire des concessions, et c'est une bonne nouvelle que ce soit sur des chaînes gratuites : ça va contribuer à la visibilité de cette compétition."

Les deux tiers des joueuses de ce Mondial ont toutefois dû poser un congé sans solde ou des vacances pour participer : "Au-delà de ça, il y a quand même une énorme progression dans le football féminin, à l'image de la compétition qui débute ce matin", assure Louisa Necib. "Il y a encore du chemin à faire, des évolutions, mais on est sur le bon chemin, il me semble."