L’Ukraine est donc entrée hier dans sa 2e année de guerre. Au terme d’une semaine marquée par une visite de Joe Biden à Kiev. Le président américain a promis à son homologue Zelensky un soutien indéfectible et une aide militaire encore accrue.
Par un nouveau discours incendiaire de Vladimir Poutine contre l’Occident, accusé de porter la responsabilité de l’escalade et de vouloir en finir « une bonne fois pour toutes avec la Russie ».
Par une conférence de presse de Volodymyr Zelensky à Kiev, la première de cette ampleur. Le leader ukrainien juge la victoire « inévitable » dès cette année, si nos partenaires tiennent parole. Et le même jour, les quatre premiers chars occidentaux étaient livrés à l’Ukraine.
Par les déclarations tonitruantes du patron du groupe Wagner, Prigojine, accusant le commandement russe de trahison pour ne pas lui fournir assez de munitions, et révélant l’ampleur des pertes humaines sur le front ukrainien. Plusieurs centaines de morts chaque jour, dans son propre groupe, a-t-il dit.
Par un vote de soutien à l’Ukraine par l’Assemblée générale de l’ONU, qui n’a pas changé le rapport de force. Toujours une quarantaine d’abstentions dont la Chine et l’Inde.
Par la promesse de la Chine de présenter un plan de paix. Ce fut en réalité un rappel de principes : respect de la souveraineté, nécessité du dialogue, refus de l’arme nucléaire, etc… Mais Zelensky s’est dit tout de même intéressé de discuter avec les Chinois. De même qu’Emmanuel Macron qui se rendra à Pékin en avril.
Semaine marquée enfin par les accusations portées contre Pékin par les États-Unis et le commandement de l’OTAN. La Chine est soupçonnée d’avoir l’intention de fournir aux Russes des armes létales. Après leur avoir déjà donné des renseignements, puisqu’une société chinoise d’imagerie satellite a été sanctionnée par Washington pour avoir vendu des données de terrain au groupe Wagner.